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  • Cartouche

Le cartouche (shenou en égyptien) présente la même racine que le verbe shenu, qui signifie entourer. Aux temps les plus reculés, le cartouche est en effet un cercle, probablement identifiable au disque solaire, entourant le nom du roi. Progressivement, ce cercle va s'allonger pour recevoir le nom complet du pharaon. Le plus ancien cartouche connu est celui de Snéfrou, qui entoure le "nom royal", celui de la cinquième titulature. Plus tard, le cartouche contient la quatrième titulature royale. Les cartouches gravés sur les monuments permettent de savoir qui décida la construction, sauf dans les cas d'usurpation, nombreux dans l'Egypte ancienne.

 

  • Char royal

Venu du Caucase, le cheval parvient chez les Sumériens à la fin du IIIe millénaire. Il faut attendre le XVIe siècle avant J.-C., soit le début du Nouvel Empire, pour qu'il fasse son apparition en Egypte. Adaptation du char syrien, le char égyptien est constitué d'une caisse ouverte sur l'arrière rivée à un timon auquel sont attelés le plus souvent deux chevaux.
La charrerie est le corps le plus noble de l'armée égyptienne. Celui qui la dirige est au sommet de la hiérarchie militaire. A sa formation, équivalente à celle d'un scribe, s'ajoute une sérieuse expérience militaire. L'équipage du char est constitué de deux hommes, un conducteur et un archer.

 

  • Chronologie

L'une des questions les plus difficiles à résoudre en ce qui concerne l'Egypte antique est celle de la chronologie des souverains. Les anciens Egyptiens datent les événements en fonction des années de règne de leurs rois. Mais il arrive qu'on ne sache pas exactement combien de temps un pharaon est resté sur le trône, d'où la difficulté à établir une chronologie précise. Les lacunes les plus importantes concernent bien évidemment les époques les plus reculées de la civilisation égyptienne.

 

  • Cour royale

Dans son palais, Pharaon est entouré d'une cour importante. Il y a d'abord le personnel préposé à le servir : perruquiers royaux, petits perruquiers, lessiveurs, blanchisseurs, chambellans, directeurs et scribes  des parures royales, porteurs de sandales, médecins, etc. Un haut dignitaire, le "conseiller intime des Deux Couronnes", est chargé de s'occuper des couronnes royales. Une seconde catégorie est constituée par les prêtres, chargés du culte divin ou du culte funéraire. Ils ne forment pas un clergé à part et se mêlent aux autres courtisans. Une partie des fonctionnaires de l'administrations centrale vit et travaille parfois au Palais. Enfin, les véritables courtisans appartiennent à la noblesse, sont pourvus de titres honorifiques et n'ont pas d'autre fonction que de se tenir auprès du pharaon. Les plus favorisés d'entre eux portent les titres d'"amis" - smer ' ou d'"ami unique" de Pharaon, une appellation que peuvent porter plusieurs personnages de la cour. La position de chacun est définie par une étiquette très stricte. Selon le rang, chaque courtisan se tient plus ou moins près du souverain.